En ce moment le géant Google réfléchit sur le déploiement d’un système d’identification plus sécurisé que les mots de passe simplistes récurrents victimes régulières de piraterie. On entend alors parler de clé USB mais aussi de bague qui permettrait de tapoter son écran… Bizarre me direz-vous, mais non ma bonne dame, c’est une idée intéressante et elle rappelle autre chose… des petites puces grosses comme des grains de riz qu’on appelle RFID…

Cela m’a donné envie de cogiter sur le sujet mais sans trop faire chauffer les neurones. Juste pour redonner quelques pistes de réflexion à vous autres lecteurs (qui à ce jour êtes déjà très nombreux et je vous en remercie).

Pourquoi course à l’échalote ? Cela m’est venu comme ça. C’est une sorte d’image où il s’agit de s’attraper le derrière l’un avant l’autre pour être sûr de pas se faire… [modération, il y a des enfants qui lisent]. Les deux parties en présence seraient d’un côté l’Humanité et de l’autre la Technologie (Vivement le film Terminator 5 : si vous lisez ceci, vous êtes la résistance :p ). La seconde a été créée par la première qui a tendance comme d’habitude à se faire dépasser par sa propre création.

Aujourd’hui on parle donc de bagues d’identification. Première réaction : une poignée de main et hop ma bague est piratée ? L’idée de la bague est intéressante car elle rappelle la puce RFID sur laquelle je vais faire des petits laïus pour redonner les différentes approches.

L’approche religieuse : la puce RFID devant être alimentée par une source de chaleur, les chercheurs ont bizarrement trouvé 2 endroits pratiques et chauds : la main et la tête. Flûte, dans l’apocalypse on parle du chiffre de la bête marqué à ces endroits ! Je dois avouer que lorsque je dois réchauffer mes boules Quies la nuit, les coincer entre les doigts ça va plus vite à ramollir que de les malaxer. Hé oui, aux intersections en bas c’est cosy. C’est l’endroit même ou une bague s’installe d’habitude… Oh, vous avez fait le rapport avec le début de cet article ? Bravo ^_^ ! Cela dit, la Bible dit qu’on ne pourra plus acheter quoi que ce soit si on ne porte pas la marque de la bête. Mais précise-t-elle si avoir sur soi la marque de la bête est (con)damnable ou pas ? A force d’avoir la tête collée à la roche pendant ses visions (ça a même fait un trou dans la peu connue grotte de Patmos), il a dû se cogner un peu pour en oublier cette précision (sauf erreur de ma part).

L’approche paranoïaque : le nouvel Ordre Mondial (celui qui veut que tout le monde meurt, surtout les pauvres et le peuple inculte) veut nous compter comme du bétail pour abattre un certain nombre d’entre nous (à coup de capotes laissant passer le sida, de vaccins contre la grippe ayant d’autres effets secondaires, de tsunamis, d’ondes électromagnétiques des appareils wifi jusqu’aux prises CPL, etc…) tout ça pour changer le monde (expression qu’un bon nombre d’associations humanistes copient sur la Franc-Maçonnerie). Big Brother is watching you : une puce RFID = plus besoin : d’argent, de carte vitale, de passeport, de carte d’identité nationale, de permis de conduire, de carte bancaire, de pass navigo, de stockage de données informatiques (vous savez, la publicité énervante de SFR du moment : le « cloud » prononcer le claoude)… mais aussi plus de bracelet électronique pour pédophiles, bientôt d’éthylotests démarreurs automatiques et compagnie. En résumé, l’approche paranoïaque = on ne vous dit rien mais au fil des années vous ne vous êtes pas rendu compte que tout se dématérialise au nom de l’utilité, la sécurité, la santé (en 2013 la RFID sous la peau deviendrait obligatoire pour tous les américains) et vous rend dépendant d’un système qui dépend lui-même de lobbys économiques, eux-mêmes commandés par des fous. Une panne de courant ou un problème électromagnétique (ou alors plus facile : un piratage par des hackers) et votre vie numérique est foutue, votre identité n’est alors plus connue et vous pouvez être immédiatement intercepté : tout est automatisé, sauf le nettoyage de votre cellule en prison. Parce qu’évidemment après le curé en ligne aux USA ou dans le film AI (Intelligence Artificielle), la justice devrait normalement elle aussi être automatisée : c’est une question d’algorithmes. Les avocats pointeront au chômage.

L’approche matérialiste : il s’agit de vanter les mérites de la technologie et domotique, de volontairement s’y adonner, d’avoir un miroir de salle de bain qui en fonction de votre tête avec reconnaissance faciale va dire au frigo combien de calories il faut vous préparer, lequel fait une commande automatique pour réassortir le bac à légume (un peu encombré par les bières soit dit en passant), une TV géante qui vous évite d’aller fréquenter les salles de cinéma et leurs occupants qui puent ou sont bruyants, un smartphone qui gère tous vos contacts et vous permets de leur envoyer des SMS ou messages Facebook sans forcément vous obliger à vous déplacer, une tablette au fond du canapé qui évite d’affronter les enfants monopolisant le PC pour des jeux ou un film, un aspirateur robot qui vous épargne de perdre des calories et de vous confronter à la réalité laborieuse de la vie en intérieur : zut la crasse ça se nettoie c’est vrai ? (tous les combien de jours déjà ?), une machine à pain qui vous ravi de ne plus descendre faire la queue à la boulangerie en pyjama, une voiture qui conduit toute seule et résout enfin les conflits avec votre femme qui a peur des créneaux ou ne respecte jamais les distances, ou au contraire qui les maintient trop… Bref, vive les machines qui font tout à notre place et nous permette d’être tranquilles sans être emmerdés par qui que ce soit, y compris un policier : merci de débiter directement l’amende sur mon compte bancaire, de retirer des crédits de mon permis de conduire électronique et de bloquer ma voiture si besoin, y compris quand je suis saoul svp.

L’approche industrielle : elle consiste à intégrer dans les objets des puces de traçabilité pour suivre leur cheminement ou bien leur historique (maintenance d’un ascenseur ou de pièces précises d’un avion effectuée ou non, inventaire d’un entrepôt, passage en caisse automatique de vos aliments quand vous sortez de votre hypermarché, etc…). Cela remplace le code barre en résumé et donc l’obligation de flasher devant une machine. Vous savez sur l’autoroute, les voitures aux péages qui ne s’arrêtent pas pour payer grâce à leur pass…

Tout ça pour dire que la problématique de la course à l’échalote doit rester : l’équilibre. Le but du jeu, ma pauvre Lucette, c’est que la Technologie ne prenne pas le dessus sur l’Humanité. Les associations bataillent, les groupes internationaux insistent… Et on arrive progressivement à un terrain d’entente. L’objectif pour les leaders du Monde, c’est de ne surtout pas réveiller notre esprit révolutionnaire / instinct de survie, surtout en France (Bastille…). On arrive ainsi à accepter la modernité et l’évolution de notre mode de vie, et  laTechnologie a tendance à nous isoler et modifier les règles du jeu. Ce qui me fait une petite transition (toute pourrie, j’avoue) et ouverture vers cet article intéressant, qui aborde le sujet du développement du cerveau (malgré toutes les ondes wifi ou 3G qui le bombardent) lié à la relation aux autres…


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