Dieu n’a pas de barbe…

Publié le 10 mars 2015 © cogitage.com - Ajouter un commentaire

Je n’ai malheureusement pas beaucoup de temps et pourtant un des articles phares qui a inspiré ce blog fut une réflexion sur Dieu (encore, oui) que je n’ai jamais eu l’occasion de finaliser. Je vais donc le faire brièvement pour enfin accoucher de cette induction. Encore une fois il ne s’agit pas ici d’une démarche scientifique, mais uniquement d’un cogitage subjectif personnel.

Partez du postulat que Dieu existe puisque c’est le sujet de cet article. Pourtant on ne le voit pas, donc il n’est pas matériel. Ce n’est pas un simple extra-terrestre biologique puisque Dieu, c’est un Dieu précisément. Donc cela sous-entend logiquement qu’il s’agit là d’un être premier supérieur à tout, intemporel (à priori), immatériel (dans le sens de palpable par notre main d’Homme) et omniprésent (à priori). Il n’a donc pas de barbe blanche ni de sandales, il n’est pas assis sur un nuage, bref, il n’est pas physiquement perceptible (à priori).

Par conséquent, à moins que son entité et ses actions n’évoluent dans une existence parallèle à la nôtre (autour de nous mais derrière un filtre) et que nos 5 sens ne peuvent le percevoir, et qu’il aurait alors bien une apparence humaine mais transcendée (comme une sorte d’âme lumineuse)… j’ai eu une nuit une sorte de révélation dans mes pensées.

Dieu pourrait être : une énergie. Une énergie vitalisante, créatrice, bienveillante (à priori)…

Selon Wikipédia, l’énergie est la capacité d’un système à produire un travail, entraînant un mouvement ou produisant par exemple de la lumière, de la chaleur ou de l’électricité. C’est une grandeur physique qui caractérise l’état d’un système et qui est d’une manière globale conservée au cours des transformations.

Pour Larousse c’est une grandeur caractérisant un système physique, gardant la même valeur au cours de toutes les transformations internes du système (loi de conservation) et exprimant sa capacité à modifier l’état d’autres systèmes avec lesquels il entre en interaction.

Dans ces deux définitions on voit bien qu’il s’agit à la fois d’une entité immuable (qui reste ce qu’elle est) et qu’à la fois elle est capable d’agir sur son environnement ou de transformer son propre système.

C’est très intéressant car en comparaison avec ce que nous dit la religion chrétienne, Dieu change d’avis, est tour à tour en colère contre l’Homme pécheur, puis réinstaure la paix, puis envoie son fils (Jésus) lui-même succédé par l’Esprit-Saint. L’Église (catholique) nous indique donc que Dieu est trinitaire (3 en 1 : Père, Fils et Saint-Esprit).

J’ai trouvé donc cela intéressant qu’une définition assez scientifique soit compatible avec une définition religieuse : l’immatériel agissant sur la matière, l’intemporel agissant dans le temps, l’immuable se transformant sans se dénaturer, l’omniprésent s’absentant ou se manifestant de certains lieux.

Et pour en revenir à Dieu comme énergie bienveillante, il suffit de relire toute l’histoire de la Bible ou de la chrétienté pour se rendre compte que ça colle. La pentecôte : une langue de feu descend du ciel sur les disciples de Jésus. Le buisson ardent qui brûle sans se consumer. Les (vraies) apparitions de la Vierge. Le coeur (biologique) de l’Homme qui bat et dont la source d’énergie initiale (voire permanente) est inconnue. La fécondation (humaine et animale). L’Amour. Le cerveau et son réseau neuronal. Le Big Bang. La gravité. Etc. Voilà, j’arrête là cet article faute de temps, mais vous avez sûrement déjà en tête de nombreux autres exemples… NB : ce n’est peut-être finalement pas un hasard si j’ai parlé du Capitaine Flam…

Si alors Dieu est Énergie et que la religion dit vrai, à priori le diable serait une sorte d’énergie lui aussi, mais malveillante, qui se manifesterait aussi de manière imperceptible pour nos sens (excepté la foudre, l’électricité que l’on peut voir ?). Sur ce dernier aparté, cela sous-entendrait que Dieu laisse le diable, et l’Homme (ou à travers l’Homme) manipuler la matière de l’univers, comme la mère pélican qui accepte que ses petits mangent ses entrailles pour leur laisser le libre arbitre de survivre ? Mais quand on découvre la jalousie, la haine, la violence, le feu, le nucléaire… toutes ces énergies insidieuses ou extrêmes, qui sous couvert de nous servir en bien, apportent autant de malheur. Est-ce là l’œuvre d’un diable qui cherche à détruire l’Homme ? Vengeance de l’ange déchu ? En parlant de cela, je ne peux m’empêcher de faire un lien assez déroutant vers un confrère blogueur.


123
Vous aimez ce blog ? dites-le avec des clics :)

Articles vedettes

MATRIX : l'analyse...

Des éléments de réflexion pour aller au-delà des analyses habituelles...